Résolument tendance ces dernières années, la collection de pièces de monnaies en éditions limitées représente un investissement rentable. Au fil des années, celles-ci se font de plus en plus rares et leur valeur augmente. Elles peuvent être également utilisées comme objets de décoration ou porte-bonheur.
Un investissement fructueux
Les pièces de monnaies rares en éditions limitées sont parfois exposées sur les étagères pour décorer l’intérieur des maisons. Elles peuvent être aussi utilisées comme porte-bonheur. Certaines personnes préfèrent néanmoins les collectionner en vue de les revendre 5, 10 ou 30 fois plus cher que leur valeur de départ.
La collection de monnaies rares permet en effet de profiter d’un investissement rentable. S’il y a 7 ans une pièce de 20 francs en édition or du XIXe siècle valait environ 220 euros, elle coûte actuellement plus de 400 euros. Certaines pièces qui ont été acheté à 10 euros, il y a 7 ans, peuvent être revendues à plus de 60 euros sur le marché secondaire. C’est le cas notamment de la pièce de Champagne-Ardenne.
Une forte valeur face à un faible tirage
Se lancer dans la collection de monnaies rares peut être intéressant pour gagner un peu d’argent. Il faut cependant savoir que les coûts de ces dernières varient en fonction de l’augmentation des prix des métaux précieux.
En outre, plus le tirage est faible, plus leur valeur est élevée. En effet, la pièce de 5000 euros Hercule or a été éditée à 2000 exemplaires. D’autres pièces ont également été éditées en série limitée. C’est le cas de la pièce de la 100 euros 2008 et celle de l’euro des régions Mayotte qui ont chacune été éditée à 50 000 exemplaires.
Face à la demande qui est parfois plus élevée que le tirage, le prix des pièces comme l’euro des régions Mayotte a été multiplié par 8 en seulement quelques semaines.
Une fiscalité réduite
Les numismates ou personnes qui se lancent dans la collection de monnaies rares et qui les revendent par la suite doivent payer une taxe peu élevée de 8 %, équivalant à celle des achats de lingots d’or. Le législateur a ainsi prévu d’exempter le numismate d’impôt après 12 ans. Il considère également qu’après trois ans de collection de ce type de pièces, ce dernier bénéficiera d’un abattement fiscal de 10 %.
Pour être sûr d’être dispensé du paiement d’impôt au bout de la douzième année, le numismate doit réclamer une facture prouvant la date d’achat des pièces de monnaies rares en sa possession. Ce document est également nécessaire s’il subit un sinistre ou un vol.